SK2 of a biquaternion algebra

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44 pages

Journal für die Reine und Angewandte Mathematik, issue 605, 2007, p. 121-235
(1ère mise en ligne de la prépublication le 2-9-2003)

MSC 2010: 11E04, 11E72, 11E88, 12G05, 14F42, 16K50, 19C99, 19D50, 20G10, 20G15

Le théorème principal de cet article relie SK, le noyau de la norme réduite pour la K-théorie d'une algèbre de biquaternions a un groupe de cohomologie galoisienne. Il s'énonce ainsi: soient

  • F un corps de caractéristique différente de 2 contenant un sous-corps algébriquement clos,
  • q une forme quadratique d'Albert (de dimension 6) et q' une sous-forme de codimension 1,
  • D l'algébre de biquaternions associée à q (essentiellement son invariant de Clifford),
  • F(q) le corps des fonctions de la quadrique projective d'équation q=0,

alors, pour i=0, 1 ou 2, on a une suite exacte:

ker Nq' → SKi D → H3+i(F,Z/2) → H3+i(F(q),Z/2)

où le premier groupe est un groupe de K-cohomologie (noyau de la norme pour le dernier terme du complexe de Gersten de la quadrique projective associée à q').
C'est une généralisation au cas de K2 d'un théoréme de M. Rost (voir [1]) et sa preuve passe par les mêmes étapes principales. Toutefois, le groupe K2 étant nettement moins bien connu que le groupe K1, les techniques de preuve employées sont différentes de celles de M. Rost. Par exemple, il est fait usage de la cohomologie motivique, ainsi que de l'isomorphisme exceptionnel entre SL4 et Spin6.

[1] A. S. Merkurjev, K-theory of Simple Algebras, K-theory and Algebraic Geometry: connections with quadratic forms and division algebras, Proc. Symp. Pure Math., vol. 1, n. 58 (1995), p. 65-83

mucha